dimanche 30 novembre 2014

La guerre et les conflits
(de l'individu et/ou du collectif)


Du 01 au 05 octobre 2014 a eu lieu le festival international de guerres War on screen (2ème édition) dont le but est de mettre en exergue la thématique de la Guerre et des conflits passées, présentes et futures auprès du public pour l'informer, le sensibiliser et peut-être (et je dis bien peut-être) faire germer par la suite la pensée et l'idée du "plus jamais cela".
La Champagne-Ardenne, territoire marqué par la Guerre et les conflits dont les plus récents sont la 1ère et la Seconde guerre mondiale, est également composée de vastes garnisons militaires (même si à ce jour la politique de défense inverse l'ordre des choses) comme Mourmelon, Suippes, Châlons-en-Champagne, etc. et représente à juste titre le lieu idéal pour un tel festival qui a le mérite d'être, même si, comme toute chose, il y aurait des remarques à faire !
Mais revenons à la thématique ! Idée louable et appréciable qu'elle puisse susciter la nécessité d'une prise de conscience de la Guerre et des conflits, qui aujourd'hui plus qu' hier sont bien différents dans le quotidien de toute à chacune et tout à chacun, tant dans le fond et la forme et par leur proximité, et impulser le rejet et le refus des guerres, jusqu'à la négation et le non renouvellement de celles-ci, cela me laisse toutefois perplexe, car depuis que l'homme est, il n'a jamais cessé de se battre pour tout et n'importe quoi.
D'ailleurs, l'un de ses premiers combats permanent et perpétuel a été, est et sera celui pour la vie comme toute chose du vivant (et de la matière même) qui compose l' environnement et qui par instinct de survie va devoir faire oeuvre de combativité et donc générer du conflictuel voire des conflits.
Le ou les conflits font partie de la nature humaine de par les principes de vie et de survie, mais également de par les principes de paradoxe, de contradiction, d'opposition qui seront la dynamique du cheminement du vivant (et de la matière même) et de l'être, dont l'élément moteur premier sera l'instinct de survie et, qui entrant en interaction avec les principes de résistance et d'opposition, créeront le conflictuel et par voie de conséquences la Guerre et les conflits.

Ainsi se posent les origines et causes des conflits de l'humanité basées sur des divergences humaines et de personnes, qui par instinct de survie, de domination, de pouvoir, ne peuvent entretenir et entrevoir ou entreprendre autrement le bien vivre ensemble que par le conflictuel, car l'Homme n'échappant pas à sa nature profonde et dépendant de cette nature dont il est issu, il répond à une dynamique de hiérarchisation basée sur le dominant/dominé, comme toute espèce du vivant (animale, végétale et même minérale).
Par souci d'identité construite au travers d'une pensée éducationnelle émanant de son environnement personnel, culturel, cultuel, politique, philosophique, etc., l'Homme va vouloir s'imposer et imposer à l'autre ce qu'il ne lui correspond pas forcément et foncièrement, afin de l'englober dans une identité commune et composer ainsi un corps collectif où les individualités (individuelle ou collective), seraient effacées au profit d'un principe commun pour le bien de l'ensemble donc du corps et non de l'identité (individuelle ou collective) une et indivisible de chacune et chacun.
Ceci mettant alors en exergue le principe de hiérarchisation, qui a son utilité et sa nécessité, mais qui par essence impose le principe de dominant/dominé, facteur de frustrations, d'absence de liberté, d'épanouissement et plus essentiellement de vie et de choix de vivre tout simplement.
L'Homme est un savant qui s'ignore et ignore tout de son environnement duquel il est issu et duquel il doit y apprendre tout sur tout pour vivre et survivre, en devant se construire et construire dans l'ignorance, générant alors erreurs et injustices et par voie de conséquence guerres et conflits.

Mais au delà de ces principes fondamentaux de vie et de survie, les véritables causes de nos guerres depuis la nuit des temps reposent sur le Pouvoir et l'Argent, les deux mamelles qui nourrissent ces conflits et tarissent l'humanité, la rendant plus inhumaine qu'ils ne devraient le faire en usant de leur dynamique foncière : celle de véritable pouvoir et volonté d'enrichissement, d'épanouissement et donc de vie et d'humanité.
Plus le Pouvoir et l'Argent sont grands et hégémoniques , plus le désir de le préserver, de le conserver, de l'entretenir, de le faire fructifier et grandir est présent, car, et on en revient au principe universel de vie et de survie, des conflits d'intérêts entrent jeu et occasionnent inexorablement la Guerre et les conflits par instinct de préservation et de domination. L'Homme n'échappe pas à sa nature profonde et à cette dynamique.

Aussi, le désir et la volonté de paix et de bien vivre ensemble qui doivent être menées continuellement, car là aussi il y va de la survie de l'espèce humaine, demeure et demeura fragile et fragilisée par cette nature humaine vénale, intéressée, dominatrice, irrespectueuse de l'autre, égoïste, "convictionnelle", de pensée subjective, ignorante, mais surtout mue par le pouvoir et l'argent et donc le désir de domination pour son enrichissement et son hégémonie propre, plus que pour ceux de l'autre et donc de l'annihilation de l'autre par l'effacement de son humanité, son identité (individuelle ou collective), de son vivre et de son choix de vie.
L'Argent et le Pouvoir ont été détournés de leur finalité. Celui de n'être qu'un moyen entre les mains de l'Homme pour son principe de vie plein et entier, son évolution, son plein épanouissement, sa survie, mais essentiellement sa vie humaine, humanisante et pleine d'humanité. Or l'histoire de notre humanité, du collectif à l'individu (jusqu'aux paliers de nos portes de maisons), n'est faite que de conflits qui ne reposent que sur cette nature humaine profonde et ce goût insatiable pour le Pouvoir et l'Argent au détriment de l'essentiel et du vital : le vivant et plus spécifiquement l'humain.
Aussi, tant que l'Homme ne se recentrera pas sur l'essentiel en se détachant de ce qui l' aliène et aliène l'autre, alors la Guerre et les conflits perdureront. Car tant qu'il y aura des conflits d'intérêts, de la vénalité, de la volonté de dominer et d'annihiler, d'un désir profond de pouvoir et d'argent comme une finalité et non un moyen, que l'humain ne sera pas le centre des préoccupations pour sa pleine humanité, mais comme un moyen d'asseoir et d'entretenir le Pouvoir et l'Argent, alors les choses ne changeront pas.
De plus, l'histoire de l'humanité, du collectif à l'individu, considère la Guerre comme un credo, base fondamentale de sa vie et de sa survie. On n'échappe pas à sa nature humaine.

Toutefois, rien n'est impossible tant que des êtres de bonne volonté oeuvreront en ce sens, car même si l'Homme est par nature conflictuel, il n'en demeure pas moins qu'il est un principe qui régit notre univers, c'est celui de l'équilibre. La guerre et les conflits ne répondent pas de cette dynamique. C'est donc l'équilibre ou le rééquilibre de notre pensée humaine individuelle et collective qui réussira à mettre un terme à ces guerres et conflits, en se recentrant sur l'essentiel et donc l'humain, et en renversant les notions de moyen et de finalité pour une meilleure humanité.

En attendant, les choses ne pouvant changer sans une modification des consciences qui nécessite beaucoup de temps, il faudra continuer à vivre avec la Guerre et les conflits qu'ils soient individuels ou collectifs, à grande ou petite échelle car il y a trop de divergences, de conflits d'intérêts, d'envies et d'envieux, d'ignorance, d'aprioris, de nature humaine aliénante, dominante, exploitante, avilissante, trop de désir assoiffé de pouvoir et d'argent tant individuellement que collectivement, tant parmi les petits et les grands, bref trop de trop qui ne peut que générer du et des débordements.


Nota Bene : petit plus...

Là où l'animal est féroce par instinct de survie (se nourrir, se "loger", vivre, se préserver et se protéger, etc.), l'être humain l'est gratuitement, sans raison fondamentale et valable, si ce n'est que de faire du tort et du mal pour le plaisir, par méchanceté gratuite, par ignorance, par envie et jalousie, par intérêt, par convoitise, etc.). La guerre et les conflits qu'ils soient à grande ou petite échelle reposent sur les mêmes principes. En dépit des actions de bonne volonté de pacification et de Paix, elles perdureront car rien n'effacera jamais les actions passées, le désir ou la soif de vengeance ou de justice, la vénalité, la soif d'argent et de pouvoir, et l'homme est conflictuel par nature avec ou sans raison.


Écrit les 4 octobre et 30 novembre 2014, Posté et finalisé le 30 novembre 2014 à 20h20.




La Terre


vendredi 28 novembre 2014

De l'amour ou du désir et des sentiments
 
L'amour, un bien  petit mot doux et soyeux comme le velours,  à l'origine des plus jolis mots, mais également des plus grands maux de l'âme et du corps. Si petit est-t-il par sa taille et son nombre de lettres, il n'en demeure pas moins le plus grand et la plus merveilleuse chose que tout être, quelque soit son âge, sa condition, sa langue, son origine, etc. puisse connaître et vivre intensément. Beaucoup plus précieux que toute l'or ou les joyaux du monde, beaucoup plus grand que tout ce qui pourrait faire la grandeur d'un être (gloire, honneur, pouvoir, argent, etc.), beaucoup plus noble que tous les titres de noblesse ou autres, beaucoup plus vrai que n'importe qu'elle vérité, il est ce qui permet à tout à chacun de se sentir grand et fort, de se sentir vrai, de se sentir pousser des ailes, bref de se sentir en vie; et donne un véritable sens à notre raison d'être et de durer. Il est universel et se moque donc , au sens propre comme au sens figuré, des frontières et des barrières de toutes sortes (langue, culture, origine, âge, sexe, etc.). Il se vit de 1001 manières selon chacun et chacune. Il ne repose que sur un principe : la sincérité et l'authenticité. Il est à l'origine des grands textes de notre civilisation dont le flot des mots ne tarira jamais, mais également la source des grands maux de l'être et des tourments de son âme et de son corps. Il est synonyme de passion, de grandeur et de fusion mais également de déraison, de folie et de possession, pour ne pas dire dépossession. Il peut être le moteur des plus belles actions comme des plus terribles. Il est à la fois, un été indien ou un temps diluvien. En somme, il est tout à la fois, mais une seule chose le caractérise : son universalité et son infini grandeur. Il est au final, la combinaison parfaite, ou devrait-on dire, l'alchimie parfaite entre le désir et les sentiments; et le contraire de un.


Écrit le 29 avril 2012 et Posté le 28 novembre 2014.


L'orchidée

lundi 24 novembre 2014

Vivre d'illusion et mourir dans la désillusion



Toute une vie et notre cerveau ne nous suffiront pas à comprendre en totalité et dans la globalité le monde qui nous entoure et notre moi; de plus il nous faudrait plus d'une vie, qui est extrêmement courte, pour assimiler toutes les connaissances passées et ne pas négliger la part de ce que nous ignorons et dont nous n'aurons jamais connaissance. Ce qui m'amène à dire que la vie d'un homme repose sur l'illusion, celle de détenir la vérité qui guide ses pas, alors qu'il ne détient qu'une partie de cette vérité. La deuxième d'être un être vivant exceptionnel et choisi, alors que son seul côté exceptionnel est d'avoir su dominer le milieu dans lequel il évolue et ceux qui le compose (encore que là aussi, il y a matière à discussion) en développant son intelligence. Alors, n'est-ce pas illusoire que de se croire supérieur et privilégié, alors que nous découvrons avec stupeur que des espèces vivantes du règne animal (à laquelle nous appartenons d'ailleurs) et du règne végétal sont également dotés d'une intelligence utile et nécessaire à leur mode de vie et d'existence. Ce qui de surcroît nous amène à penser que l'intelligence n'est pas le propre de l'homme, mais de celui de la nature, de laquelle il est issu. La nature est intelligente par essence, c'est elle et elle seule qui nous a donné et attribué cette capacité que nous avons développé et élaboré en évoluant dans notre environnement. Et tout ce qui constitue le monde dans lequel nous évoluons, de l'infiniment petit à l'infiniment grand, est doté d'une intelligence même ce qui est fait de matière, mais qui répond à des principes chimiques ou physiques. Alors oui nous vivons dans l'illusion celle de mettre l'homme au coeur de tout, alors qu'il n'est que la partie d'un corps qui fait parti d'un tout vaste et infini et oh combien organisé intelligemment. Aussi n'est-il pas illusoire de dire que nous mourons tous dans la désillusion, que l'on en est conscience ou non, d'avoir choisi un chemin de vie qui n'était peut-être pas celui qui nous correspondait, d'avoir été fidèle à des choses qui ont été ce qui a fait notre chemin de vie, mais qui ne pouvais pas être le chemin de la vérité, mais celui d'une vérité; celle d'une époque, d'une histoire, d'un moment, car toute chose est en mouvement et en changement. Quand bien même il est des principes universels qui, au demeurant, peuvent être également chamboulés. Bref, l'illusion et à la vie ce que le vêtement est au corps :  un apparat, un lien et un niveau social, une protection, l'appartenance à une époque, à une histoire, la quête d'une identité. Un mal nécessaire pour ne pas sombrer dans le désespoir, le néant et, aussi paradoxal que cela puisse être, un moyen de donner un sens à nos vies afin d'être en vie pour ne pas dire de survivre à la possibilité d'un tout ou rien. C'est pourquoi, aussi pessimiste que puisse paraître ce qui suit, il n'en demeure pas moins que nous vivons d'illusion et mourons dans la désillusion. Toutefois, pour finir sur une note positive, je pense qu'en dépit de tout ce qui a été dit, #la seule vérité vraie et immuable# est celle de connaître une chose essentielle : celle d'aimer et d'être aimé, qui est à mon humble avis la seule et l'unique chose qui vaille la peine de croire, d'espérer et qui permet de se sentir réellement, sincèrement et authentiquement en vie.


Écrit le 31 mars 2012 et Posté le 24 novembre 2014.


Mr Franck Delaby


Éruption solaire


dimanche 23 novembre 2014


"Cessons de vivre pour penser et commençons à penser à vivre."



Cette phrase, dont je ne connais pas l'auteur, en dit long sur une philosophie de vie faite de simplicité et de légèreté, mais qu'en est-il d'une philosophie de vie ? Avant de pouvoir penser à vivre, n'est-il pas nécessaire de vivre pour penser, en ce sens qu'il faut que je prenne conscience de moi et du monde qui m'entoure afin de m'imprégner de l'essence et de la substance même de ce moi et de ce monde extérieur. Ceci afin de pouvoir commencer à penser à vivre, même si l'être est doté d'une part d'innée, il ne peut être accompli et complet qu'en acquérant des connaissances par le biais de l'apprentissage et de l'expérience. Cela confirme la nécessité de passer par l'étape du vivre pour penser, avant de passer à l'étape du penser à vivre. Toutefois, en fonction des individus, cela peut se faire très vite (en fonction de l'intelligence de l'individu et de sa capacité à intégrer et comprendre le monde qui l'entoure et lui-même), l'une après l'autre, ou en même temps (tout en vivant pour penser, je peux en même temps penser à vivre). En bref, toute chose commence par une forme d'initiation ou de formation théorique et pratique.

A moins d'être un être hors du commun et doté d'une intuition particulière qui n'aurait pas besoin de passer par l'étape de vivre pour penser, penser à vivre est une étape à ne pas négliger si on ne veut pas oublier d'être vivant et donc en vie. Mais sur quoi pouvons-nous nous reposer pour se sentir en vie, surtout si nous voulons être dans la sincérité et l'authenticité et non l'illusion et le mensonge. Peut-être que cesser de vivre pour penser, afin de commencer à penser à vivre, c'est tout simplement aimer et être aimé.



Écrit le 30 mars 2012 et Posté le 23 novembre 2014.




Aurores boréales

vendredi 21 novembre 2014

La précarité




Le 17 octobre 2014, j'ai participé en compagnie de mon frère handicapé à une réunion ACO de 20h30 à 22h15 sur le thème "les personnes, les travailleurs en situation de précarité, de fragilité sont au coeur du projet missionnaire de l'ACO." qui a été le thème de la Rencontre Nationale d'Angers et à partir duquel ils ont travaillé divers objectifs.

La réunion de ce 17 octobre avait pour but de réfléchir à la manière de s'emparer de ces objectifs pour les mettre en oeuvre sur le terrain par les différentes équipes réparties en secteur.
Invités par une de nos connaissances, nous nous y sommes rendus car je connais pleinement cette situation et condition. Je n'ai pas cherché à parler de ma situation propre, mais à partager ma vision et ressenti de la précarité sous tous ses aspects et non d'un point de vue travail uniquement, car la précarité est multiforme et multi facette; et ainsi apporter un éclairage sur comment travailler avec intelligence, bon sens et pragmatisme pour lutter contre la précarité en sortant des sentiers conventionnels et quelque peu poussiéreux, par la nécessité de recentrer la personne au coeur de son histoire et de son environnement pour bien comprendre et éviter les écueils des a priori et préjugés.

Voici donc ci après ma contribution à cette réunion et les échanges qui ont conduit à l'élaboration d'objectifs à mettre en oeuvre pour lutter contre la précarité.

Pour commencer, je vais d'abord définir le terme précarité (sources : Wikipédia).


Précarité : forte incertitude de conserver ou récupérer une situation acceptable dans un avenir proche. Absence d'une ou plusieurs des sécurités permettant aux personnes et aux familles d'assurer leurs responsabilités élémentaires et de jouir de leurs droits fondamentaux.
L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendues et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. Elle conduit le plus souvent à la grande pauvreté quand elle affecte plusieurs domaines de l'existence, qu'elle tend à se prolonger dans le temps et devient persistante, qu'elle compromet gravement les chances de reconquérir ses droits et de se réassurer ses responsabilités par soi-même dans un avenir prévisible.


Les différentes précarité :


Travail (chômage), social (isolement, marginalisation, exclusion), familiale (divorce, perte d'un proche), affectif (absence d'affection, de don et réception) conditions de vie (logement insalubre, inadapté) et conditions d'êtres (handicap, sexe, race, culturel, cultuel).

Et toute chose qui crée un déséquilibre dans la vie d'une personne.


Les effets de la précarité :


- dégradation des conditions de travail(difficultés à être en force pour défendre ses droits).

- difficulté à développer une vie sociale.

- révolte contre l'organisation sociale (opposition au système).

- dégradation de la santé physique et/ou psychique.

- absence d'intérêt et défiance envers les médias de masse.

- absence d'estime de soi.

- sentiment de dévalorisation de soi.

- manque d'autonomie dans son travail (et autre domaine).

- sentiment de ne pas utiliser toutes ses compétences.

- sentiment de ne pas recevoir toute l'estime que l'on peut mériter.


 Voici maintenant les objectifs de l'ACO :


- Rôle éducatif de l'ACO.

- Être aux portes des réalités et rendre visible.

- Dialoguer.

- Inviter.

- Mettre en oeuvre et révéler la dignité humaine de toute personne.

- Trouver et rechercher du sens.

- Permettre de s'inscrire dans une histoire.


Au travers de ces éléments, il a été demandé de se mettre en équipe pour réfléchir à ce qui paraissait prioritaire et pour définir les objectifs et moyens à mettre en œuvre. En relation avec une des équipes, j'ai élaboré et partagé la synthèse suivante en me servant des éléments et objectifs de l'ACO, de la définition et de mon propre parcours personnel et d'autres personnes.

A mon humble avis, pour lutter contre la précarité c'est d'abord d'en prendre conscience, cela peut sembler idiot, toutefois l'expérience m'a démontré que ce n'est pas aussi évident et vrai que cela puisse paraître. En prendre conscience pour connaître et apprendre de la et des précarités.
Ensuite c'est la rendre visible sans stigmatiser et montrer du doigt, mais bien au contraire la révéler pour mieux la combattre et permettre aux personnes de ne pas avoir honte de leurs précarités et d'oser en parler pour pouvoir s'en sortir, car ces personnes ne sont généralement pas totalement responsables de leurs situations qui ne sont que trop souvent la succession de contingences humaines et matérielles indépendamment de leur volonté.
Pour la rendre visible, il faut aller à la rencontre des personnes en situation de précarité qui souvent se cachent et n'osent parler de ce qui peut faire honte, peur et susciter du rejet, bref rajouter de la précarité à la précarité.
Leur ouvrir un portail d'écoute active et attentive en ne négligeant aucun aspect de la précarité et de ses diversités. Leur permettant dans un premier temps de pouvoir s'exprimer, témoigner, afin de soulager ce trop plein de soucis qui parasitent leurs esprits et donc leurs pensées au point de se sentir submergées, dépassées et de ne pas ou plus savoir prendre les bonnes décisions. Et dans un deuxième temps, de leur faire prendre conscience qu'il existe des solutions à tout problème, même si pour certain il faudra du temps et bien sur des moyens financiers (pour cet aspect, je rajouterai la nécessité de développer un réseau de solidarité en complément des instances publiques, associations, etc., qui, par l'aide de chacune et chacun, permettrait de sortir une personne de la précarité à très court terme par le don de choses que nous possédons tous en surnombre parfois, et dont nous nous servons pas ou plus ou dont nous voulons nous débarrasser. Par ce réseau, une personne en situation de précarité pourrait retrouver un minimum d'équilibre par l'accès aux choses essentielles à son quotidien, en attendant que temporairement et financièrement sa situation s'améliore. Car la vie suit son cours et continue et on ne peut échapper à ses contingences humaines et matérielles qui sont une des bases de nos vies humaines. C'est par exemple donner du mobilier simple et fonctionnel, des vêtements, etc. pour une qualité de confort de vie quand la personne précaire n'en a peu ou prou, et que l'argent faisant défaut, elle ne peut pas en (r)acheter).
Ainsi, on s'inscrit dans la dynamique de recentrer la personne au coeur du processus et de sa propre histoire où la précarité finira par s'effacer, à défaut de disparaitre complément, au profit de la mise en oeuvre et en exergue de la dignité humaine dans toute sa plénitude qu'elle que soit la situation et/ou la condition des personnes.

Pour résumer, la priorité est d'avoir pour objectif une présence active sur le terrain auprès des personnes en situation de précarité. Aller à leur rencontre et être à l' écoute de ces personnes et de leurs diverses problématiques ou précarités (travail, social, affectif, conditions de vie et d'être), en les inscrivant dans une histoire pour une compréhension sans préjugés, ni aprioris et en recentrant ces personnes au coeur du processus.
Pour cela, il faut se donner comme moyen un véritable travail de terrain qui reposera sur :

- Prise de contact (rencontre et invitation).

- Synthèse des diverses précarités au travers des témoignages.

- Recherche de sens et de solutions.

- Accompagnement et suivi.

Pour finalement, mettre en oeuvre et révéler la dignité humaine de ces personnes dans toute sa dynamique.


Écrit les 17 octobre et 21 novembre 2014 et posté le 21 novembre 2014.


jeudi 20 novembre 2014

Le Mensonge


Le mensonge est une thématique qui me tient à coeur, car l'expérience de vie vous y confronte inexorablement que cela soit dans votre vie personnelle, professionnelle, sociale, bref dans votre vie en général. Mais également au delà de son propre environnement de vie, car il est présent depuis la nuit des temps dans toute l'histoire de l'humanité. Il est passé, présent et futur et a toujours été le sel ou le terreau de toutes nos histoires qu'elles soient individuelles ou collectives, d'hier ou d'aujourd'hui et voire de demain inexorablement. Inconscient ou conscient, volontaire ou pas, le mensonge sera toujours une dynamique essentielle de l'histoire des êtres tant individuelle que collective, qui, aussi paradoxal que cela puisse être, représente une base de construction de toute chose, sans négliger sa part destructrice et destructurante, car au final, il est basé sur le faux, nuit et finit par détruire ineffablement à cours, moyen ou long terme.

Le mensonge est l'arme absolue des fiels, des tièdes, des êtres sans saveur, ni odeur et encore moins de valeur. L' arme par excellence de celles et ceux qui ne savent se battre avec des armes dignes et d'égal à égal avec pour seul principe le souci de nuisance et médisance, bien plus que le souci de justice, justesse, équité, et parité en toute honnêteté et vérité.
Il est le ciment de tout histoire possible et inimaginable, qui se revêt de l'habit de vérité, troublant et aveuglant de surcroît celles et ceux qui ne peuvent dépasser les apparences et incapables de mettre à profit l'adage qui dit que l'habit ne fait pas le moine. Donnant ainsi du crédit à celles et ceux qui l'utilisent pour discréditer ou manipuler l'autre sans commune mesure, de manière éhontée et en toute conscience.

Il a de l'avenir devant lui et ce depuis la nuit des temps, car le mensonge se sert de ce qui est factuel pour se façonner (il s'appuie sur des réalités et des vérités qui sont détournées et réinterprétées pour l'occasion) et surtout du leurre face à l'ignorance qui ne peut aider à la nécessité de le déceler. Il finit par rendre vrai et acceptable ce qui n'avait pas, n' a pas et n'aurait pas lieu d'être vrai, véritable et réel.

Le mensonge a ses propres limites comme tout ce qui repose sur une dynamique de manipulation. Car il est construit sur et se nourrit du faux et de l'invraisemblable, mais possible vrai. Il est à l'image d'une bâtisse construite sur un sol en zone non constructible et qui tient et répond bien à sa fonction, cependant qui, un jour, s'ébranlera ou s'écroulera par la force naturelle des choses. Quand bien même dans la vie ceci n'est pas aussi vrai, donnant alors au mensonge la capacité d'avoir été, d'être et de rester vrai !

Le mensonge est insondable dans toute sa dynamique sans une connaissance des choses et l'aide des capacités techniques pour le déceler et le combattre, mais dans une certaine limite, car la connaissance et les techniques sont parfois limités face au temps mis en oeuvre par le mensonge pour se construire et le temps nécessaire pour le déceler. Ce temps nécessaire aura été surpassé par le temps du mensonge à avoir causé beaucoup de dommage avant d'en prendre conscience et de faire toute la vérité et clarté dans cette histoire basée sur le mensonge. A l'image d'une pelote de laine pleine de noeuds et emmêlée qu'il serait difficile voire impossible de démêler, la rendant complètement inutilisable et donc bonne à mettre aux ordures. De plus, le mensonge use des mêmes capacités humaines et techniques que ceux employés pour le déceler, afin qu'il paraisse plus vrai et crédible encore qu'il n'y paraît face à celles et ceux qui n'ont ni le temps, ni l'acuité suffisante pour savoir faire la part du vrai et du faux, derrière ce mensonge qui avance souvent masqué et revêtu du vraisemblable et de la vraisemblance. Utilisé et abusé par les êtres sans scrupule pour déstabiliser, discréditer, déstructure, nuire, tricher, arnaquer, manipuler, contrôler, etc., il est un mal pire que toute chose, car il n'y a aucun remède fiable et efficace quant il est subtilement mis en oeuvre et il a pour adversaires l'ignorance, la malhonnêteté et la manipulation, mais également l'art de s'approprier les faits vrais et réels qui sont souvent amplifiés et déformés pour l'occasion, afin d'habiller ce mensonge d'une lumière de vérité aveuglante et éclairante à celles et ceux que l'on veut convaincre du bien fondé des choses. Et pour le bénéfice de celles et ceux qui l'utilisent à des fins tout aussi immonde et infâme que pourrait être défini le mensonge.

Le mensonge est un fléau et une arme. Celles et ceux qui l'utilisent des bourreaux sans coeur, charité, honnêteté et bonté d'âme. C'est l' arme des faibles et des vils qui ne savent pas et ne veulent pas se battre avec leurs propres armes d'égal à égal, et qui ne trouve celui-ci que comme moyen unique et ultime de nuire, déstabiliser, discréditer consciemment ou non (parfois) sans se soucier de l'autre et de la nécessité de la recherche de la vérité mais plus l'inverse, voire de temps à autres de paravent pour se préserver d'une possible révélation d'une vérité pas toujours bonne à dire.

Le mensonge, pour être et rester vraisemblable, doit reposer sur le nombre en pensées, en paroles et en actes. Car ce qui fait la force d'une idée, ce n'est pas parce qu'elle est vraie ou fausse, c'est parce qu'il y a un grand nombre de personnes qui la véhicule, en y associant le factuel qui sera amplifié et déformé pour l'occasion et la mise en scène dans un environnement en adéquation avec la situation et la condition des choses ou des personnes devant subir ce mensonge, le rendant ainsi véritable et incontestable.

Enfin, le mensonge se joue de tout, comme celles et ceux qui l'utilisent, car il se construit sur ce qui ne se voit pas, ne s'entend pas et donc ne se sait pas, mais qui s'appuie sur le factuel. Tout être ne peut être omnipotent et omniprésent, il ne peut donc voir et entendre que ce qui est à sa portée et à sa capacité de perception qui déterminera son mode de pensée, d'action et de réaction en conséquence. Là où il nuit à l'un, il construit autrui qui sait et peux en jouer et abuser sans commune mesure.

Le mensonge, donc, est l'arme absolu qui se joue de tout, s'approprie le factuel pour pouvoir se donner l'apparence d'une image de vérité et réalité afin de discréditer les uns d'un côté et manipuler les autres d'un autre côté. Et il ne doit sa force qu'à celles et ceux qui s'en servent et le véhiculent. Celles et ceux qui composent l'environnement de chacune et chacun dans la proximité ou l'éloignement.

Le mensonge est un fléau et une arme. Celles et ceux qui l'utilisent des boureaux.


Écrit et Posté le 20 novembre 2014.


Mr Franck Delaby




The Angry Man



mercredi 19 novembre 2014

Comment percevons-nous et analysons-nous notre monde ou l'émergence d'une multitude de questions ?




L'être humain est doté de 5 sens et d'un cerveau, siège principal de l'élaboration de notre pensée, pour percevoir et analyser l'environnement dans lequel il évolue. A cela doit s'ajouter l'acquisition des connaissances (instruction) et le raisonnement par déduction et induction (intelligence). Concernant la connaissance, il faut dissocier 2 choses, l'innée et l'acquis. Le premier repose sur la connaissance que l'on a à la naissance et le second repose sur la connaissance acquise par l'apprentissage et l'expérience.

Selon un processus complexe et simple à la fois, l'information brute, acquise par nos sens,  est transmise à notre cerveau qui la traite et la transforme en une information élaborée. Information utilisée sur le moment pour une action prédéfinie ou simplement enregistrée dans une zone de mémoire de notre cerveau, en vue d'une utilisation ultérieure. Toutes ces choses acquises permettent à l'être humain de mieux comprendre, appréhender, apprivoiser voire maîtriser le monde extérieur. Toutefois, l'expérience nous montre que chaque individu perçoit les choses différemment en fonction de ses capacités sensitives et intellectuelles voire mentales (connaissances innées et acquises), de son environnement social, culturel et cultuel, de son époque, de son vécu, de sa psychologie, etc. De plus, nous ne prenons connaissance des choses que si elles sont portées à notre connaissance (acquis) ou si nous en prenons conscience (innée). Nous devons prendre en compte également la part de ce que nous ignorons, parce que nous ne pouvons pas acquérir l'ensemble des connaissances connues et acquises depuis que le monde existe, mais également parce qu'il y a la part de ce que nous ne connaissons pas encore  et que nous ne connaîtrons jamais parce que notre  vie est limitée et que le monde continuera lui à évoluer et progresser.
Au travers de ceci, même si tout n'est pas dit, de nombreuses questions viennent à l'esprit : sachant que nous nous faisons une idée de notre monde selon ce qui a été susmentionné, ce que nous percevons correspond-il à la réalité et à la vérité ? Notre capacité d'analyse peut-être elle objective où n'est-elle que subjective ? Ne risque-t-on pas de générer des erreurs de jugement et donc des injustices si nous n'avons pas toutes les informations ? Une vie suffit-elle à vraiment comprendre notre monde globalement et véritablement ? Ce que nous percevons et acquérons repose-t-il vraiment sur la réalité et la vérité ou n'est-il qu'une part de vérité et de réalité ? Bref, comment réussir à faire la part des choses entre le vrai et le faux, la vérité et le mensonge ? Comment s'y retrouver dans ce flot incessant et innombrable d'informations qui viennent titiller nos sens, sans que nous puissions prendre le temps d'en comprendre et le sens, et l'origine, mais surtout de savoir si cela est vrai ? Ne sommes nous pas dans l'erreur de croire que nous détenons la vérité comme absolue et immuable, alors que tout change et évolue et que chaque moment de l'existence apporte son lot de nouveautés, exponentiellement, venant ainsi confirmer, infirmer ou compléter ce que nous connaissons déjà.
Au final, comment des personnes (en grand nombre) réussissent-elles à croire ou à être convaincues, sans jamais se poser de questions ? Comment réussissent-elles à rester ancrer à des croyances ou à des convictions, qui au demeurant leur servent de ligne de vie et de conduite, mais sont loin d'être globalement vraies ou justes ?
Est-ce être dans l'erreur que de vouloir se poser en esprit critique et de dire qu'il existe non pas une voie mais plusieurs voies possibles dans le cheminement d'une vie et que tout ce qui est acquis doit être traité avec discernement. Est-ce être considéré comme indécis ou tiède dans ses convictions que de ne pas vouloir adhérer à telle croyance ou conviction plus qu'à-t-elle autre, sachant qu'elles (les croyances ou les convictions) ne répondent pas globalement à ce que nous recherchons ou à ce vers quoi nous tendons et sachant qu'elles comportent de nombreuses contradictions et paradoxes.
Enfin, ne peut-on pas considérer l'idée qu'en dépit de toutes ces questions, qui sont légitimes, cela n'empêche pas de respecter ce qui est, sans y adhérer foncièrement, pour les raisons évoquées au travers des questions ci-dessus, qui est je le pense une démarche plus noble et honnête qu'une adhésion de complaisance dans le seul but d'appartenir à un groupe afin d'y obtenir de la sympathie et d'y trouver un moyen d'exister en retour. Bref peut-on exister tel un électron libre dans ce monde d'atome humanisé ?


Écrit le 26 mars 2012 et Posté le 19 novembre 2014.




Mr Franck Delaby






lundi 17 novembre 2014

Philosophie et croyances d'Asie



 Quelques noms illustres ou termes


- Confucius : 555-479 avant JC. Nom latinisé du philosophe chinois K'ung-tzu ou K'ung Fu Tzu qui est à l'origine de la doctrine philosophique et religieuse prénommé confucianisme. Ses enseignements et ses idées ont influencés toute la civilisation de la Chine jusqu'à nos jours. Pour connaître son histoire, il faut lire le grand historien et grand astrologue à la cour des Han Szu-ma Ts'ien (Sima Qian / 145-86 avant JC) dans ses « Mémoires historiques » (Shih Chi) et dans les « Entretiens » (Lun yu) recueillis par les disciples de Confucius.

- Lao-Tseu : Philosophe chinois 570-490 avant de JC. (Lao-Tzu, Lao Zi). Fondateur du taoïsme (du chinois tao « raison, être suprême »; religion populaire d'Extrême-Orient qui est un mélange de la philosophie de Lao-Tseu et de croyances, de pratiques populaires), et auteur présumé du « Livre du Tao ». Il est devenu la divinité tutélaire des forgerons. Son enseignement influença très fortement la pensée chinoise et compléta, sur le plan spirituel, celui du K'ung-Tzu (Confucius).

- Shintô ou Shintoïsme : du japonais shintô « voie des dieux »; religion officielle du Japon jusqu'en 1945 ; polythéisme animiste se traduisant souvent par l'exaltation de l'empereur et de la race japonaise.


Écrit le 28 février 2012 et Posté le 17 novembre 2014


Mr Franck Delaby

Le Chat




dimanche 16 novembre 2014

La liberté

 
Pouvons nous vivre totalement libre ?



Définition de la liberté


Situation  de la personne qui n'est pas sous la dépendance absolue de quelqu'un ou quelque chose (esclave, servitude), ou qui n'est pas captive, enfermée.

La notion de liberté revêt donc 3 aspects :

- liberté de mouvement, de déplacement, d'action.

- liberté de pensée et d'expression.


- liberté de sa propre personne (je n'appartiens qu'à moi-même).


Elle est sensée exprimer une absence de contrainte illégitime voire illégale. Mais qu'en est-il dans la vie de tous les jours. Pouvons nous vivre sans contrainte, sans être dépendant, sans être captif (au sens figuré du terme) ? Mais surtout, pouvons nous vivre et être totalement libre ?

Liberté pleine et entière


La liberté de chacun s'arrêtant là où celle d'autrui commence, ceci sous-tend une contrainte légitime : celle de respecter l'autre et donc sa propre liberté. Vivre à deux, en groupe, dans une communauté ou en collectivité implique des règles du vivre ensemble et donc des contraintes et des astreintes de sa propre liberté (par sécurité également ou par défense des intérêts).
Les événements récents avec les révélations sur la NSA et ses pratiques de renseignement à l'échelle internationale, prouve combien la liberté n'est plus qu'un vain mot qui a perdu son sens et sa substance, ne gardant que la forme du mot vide de fond pour donner l'illusion naïve aux esprits tout aussi naïfs d'être libres et d'y croire avec force et vigueur, d'autant que les techniques actuelles facilitent et amplifient le phénomène sans grand effort humain.
Mais à y réfléchir de plus près et sur le temps, l'Homme a-t-il connu véritablement la liberté depuis les origines ? A vrai dire non, car l'Homme a toujours été prisonnier de sa condition humaine qu'il ne choisit pas, puisqu'elle lui est imposée. L'Homme ne choisit pas le jour et le lieu de sa naissance, il ne choisit pas son milieu, etc. Il naît à une époque dans un contexte donné et au gré de son évolution de vie, il fait des choix qu'il juge libres et désirés, mais en y regardant plus en détail, une part des choses lui est imposée en dépit de son libre arbitre. Choix qui seront conditionnés par ses contingences humaines et matérielles, son environnement, son époque, son histoire, son rapport aux autres en pensées, en paroles et en actes, sa concurrence aux autres en pensées, en paroles et en actes, etc..
l'Homme a une propension à priver autrui de sa liberté que cela soit individuellement ou collectivement par convention, par conviction, par aprioris, par préjugés, par méfiance, par sécurité, par sûreté, par conflits d'intérêt ou tout simplement par volonté consciente de s'approprier la vie de l'autre, parce que cela répond de cette attitude grossière et navrante de la bassesse humaine : la nécessité d'une curiosité malsaine à vouloir tout savoir d'autrui, s'occuper d'autrui, sans prendre le temp de le connaître, d'apprendre de lui ou vivre avec, car c'est un besoin animal et instinctif de se préserver du danger (la plus grande cause de la peur est déjà l'ignorance). Or l'Homme, pour se rassurer, a besoin de savoir, lui permettant la maîtrise de son existence dans son environnement et sur le temps.
Au delà des faits de la NSA, qui n'ont rien de surprenant, car le renseignement a toujours été de mise depuis que l'Homme est Homme pour connaître, savoir, anticiper, maîtriser et préserver ses intérêts et donc sa propre survie et que cela fait partie de nos gènes instinctifs, puisque l'animal opère de la même manière pour sa propre survie (voir les abeilles, les fourmis, etc. qui envoient des éléments précurseurs (éclaireurs, éclaireuses) afin de trouver leurs subsistances et d'en informer les autres le cas échéant), l'Homme prive l'autre de sa liberté consciemment parce qu'il a conservé son instinct grégaire, qu'il est toujours en conflits d'intérêts (pouvoir, domination, argent, conviction, convention, etc.) et qu'il est incapable de connaître l'autre par essence à causes de ses sens extrêmement limités dans le temps et l'espace et de vivre simplement son existence avec l'autre en se concentrant sur sa propre vie exclusivement (même si on ne doit pas négliger la réalité de certains faits), l'obligeant à user de stratagèmes pour savoir sur autrui à défaut de comprendre et appréhender les choses et surtout autrui avec intelligence (chose qu'il n'est même pas capable de faire également avec les moyens humains et matériels mis à sa disposition pour se renseigner et enquêter).
Donc, du plus bas niveau au plus haut niveau, individuellement ou collectivement (même si les raisons sont différentes), on ne peut s'empêcher de s'intéresser à autrui par nécessité de survie, de domination, de pouvoir, de préservation de ses intérêts, de maîtrise de son environnement de vie, ou tout simplement de curiosité malsaine à vouloir savoir. L'Homme a toujours eu cette propension à s'occuper de l'autre en le privant de sa liberté, parce que nous vivons collectivement et que chacun de nos faits et gestes peut représenter un danger, un questionnement, des doutes, etc. pour autrui, même s'il n'y a rien à craindre. C'est plus fort que lui, il faut qu'il se questionne sur autrui, car la curiosité par nécessité de survie l'emporte sur tout. Cela est d'autant plus probant, lorsque que le mode de vie, de pensées, etc. sort du cadre conventionnel, tout en sachant que les préjugés et les aprioris vont bon train, et que l'intelligence et rarement de mise dans ce genre de situation. Les personnes ne savent pas réfléchir, ni penser humainement et essentiellement. Leurs jugements seront toujours conditionnés par cette approche subjective, ce manque de discernement, le tout conditionné par leur ignorance, leur manipulation, leurs bassesses humaines en général. Les conflits d'intérêts, la crainte, la peur, l'incapacité de penser, de réfléchir par soi-même, les aprioris, les préjugés, les rumeurs, les ragots, le qu'en dira-t-on, etc. poussent les personnes à privé autrui de sa liberté par nécessité de savoir et donc de surveiller autrui, sans prendre conscience que cela nuit gravement à sa propre existence. Certes, il existe des situations pour lesquelles cela est nécessaire, toutefois, les privations de liberté comme le renseignement massif à l'échelle mondiale par la NSA et tout autre service de renseignement n'est pas acceptable dans son ensemble, car la vie d'autrui peut être mis à mal par nécessité de sûreté et de sécurité. Et toute information recueillie peut être mal interprétée et utilisée à mauvais escient sur le moment ou dans le temps. Car qui détient les secrets d'autrui, détient sa liberté !
Mais ce qui m'intéresse le plus, c'est que les mêmes agissements peuvent avoir lieu dans la vie du quotidien par des gens ordinaires et de proximité qui associées à des autorités locales ou non peuvent vous priver de votre liberté en toute impunité et illégalité. Parce qu'en dépit des lois, c'est courant et commun. De plus, pour justifier cela, on s'appuie sur les mêmes méthodes que les services de renseignement : trouver une justification, qui peut avoir une part de réalité, mais entretenue et amplifiée pour l'occasion, jusqu'à manœuvrer et manipuler, tout en tenant compte que ce qui ne se sait pas (ne se voit pas et ne s'entend), et ne peut être connu, en dépit d'exister par des agissement qui dépassent les capacités de perception de l'Homme limitées à son champ d'action dans le temps et l'espace : connaître et savoir sans qu'autrui puisse connaître et savoir qui, pourquoi, comment, quand, où, etc., est difficilement décelable donc justiciable et à mettre sous le coup de la loi.
Privé autrui de sa liberté est un des manquements fondamental qui est entretenu à tous les niveaux de l'échelle humaine et dans tous les domaines de vie humaine que personne ne semble respecter de nos jours et depuis toujours même, en dépit de la loi, des constitutions, de vouloir défendre cette notion, sa propre liberté et le respect de celle-ci. Pour être plus généraliste, aujourd'hui plus personne ne respecte rien, même pas son prochain en droit et devoir et légalement. Les lois ne servent à rien, puisqu'elles sont détournées malicieusement et subtilement par tout à chacun et à son insu, ne vous laissant même pas la possibilité de réagir sur le moment, car il est impossible de discerner ce qui ne peut être perçu par nos sens, à moins d'être un être aux facultés singulières et particulières !
Ma propre expérience m'a démontré combien des personnes pouvaient s'approprier la liberté d'autrui par leurs agissements et comportements sans scrupule et illégalement, humainement et matériellement sans que l'on puisse y faire quoique cela soit, car inaccessible et difficilement sous le coup de la loi : ce qui ne sait pas et ne peut-être prouvé peut difficilement être justiciable, même si cela a une réalité mais bien discrète, pour éviter d'être sous le coup de cette loi, jusqu'à aller mettre en scène les choses et travestir la vérité pour vous éviter de demander de rendre des comptes (la propension de l'individu a jouer et se servir du mensonge pour vous déstabiliser est effrayante, surtout en nombre. Le genre humain a de quoi vous surprendre et vous étonné en matière de vérité, d'honnêteté et d'humanité !).


Aussi, au travers de tout ceci, est ce que nous sommes réellement libre ?


Pour y répondre il suffit de vivre sa vie en parfaite adéquation avec son environnement, autrui et les notions essentielles de vie et de respect de vie. Bref de vivre simplement et humainement en se concentrant sur son existence au premier abord, sans négliger les réalités de vie dans un environnement donné et en commun, et de voir au final le résultat.
Si la vie se déroule simplement sans négliger les contingences humaines et matérielles adaptées, alors nous pouvons répondre par l'affirmative, même s'il faut nuancer, car il peut y avoir privation de liberté sans en avoir conscience. Ainsi essayez de vivre simplement votre vie au quotidien dans toute sa dynamique humaine, en ne cherchant qu'a être vous même et à faire vous même les choses sans arrières pensées, ni volonté négative et en parfaite adéquation avec votre environnement et les gens : c'est la seule manière de vous rendre compte sans moyen humain et technique du niveau de votre liberté et du relationnel à autrui quant à leurs réelles pensées, intentions et attitudes à votre égard ! Alors ...
Si en dépit d'un état d'esprit à vouloir et savoir vivre humainement, essentiellement et intelligemment, rien ne fonctionne, nous pouvons répondre par la négative et se poser les questions essentielles sur les raisons qui ont valu cette absence de liberté.
Car la vie se suffit à elle même et tout est prévu pour qu'elle soit, demeure, progresse et évolue. Au-delà de l'accidentel, du hasard, de la malchance, la seule chose qui vous empêche de le faire c'est l'autre : l'Homme qui prive autrui de sa liberté avec ou sans raison, par ses comportements et agissements qui relèvent plus de la bête animalité, par convention, par conviction, par préjugés, par aprioris, par bêtise, par ignorance, par attitudes mensongères et surtout par incapacité à savoir traiter et juger l'autre à sa juste valeur, et à savoir vivre simplement, l'entraînant dans les chemins de la perdition à son insu et le privant humainement d'une existence injustement souvent. (même s'il ne faut pas négliger une certaine réalité de fait).
L'être humain a cette propension à exiger de l'autre, ce qu'il n'exige pas de lui-même et la privation de liberté est tant via des grandes instances par nécessité de sûreté ou de sécurité, que via l'être lambda, la personne de tous les jours et qui fait votre quotidien de vie de proximité ou non, individuellement ou collectivement par des attitudes et comportements intrusifs, "invectifs", suggestifs, etc. C'est d'ailleurs l'une des raisons de la difficile et lente évolution et progression humaine individuellement et/ou collectivement : l'esprit fosse à purin, cancanier, concierge, colporteur, rapporteur, manipulateur, mensonger, etc. Bref les bassesses humaines dans toute leur splendeur nauséabonde et qui abonde bien plus que l'intelligence éclairée et humaine par essence à savoir vivre ensemble et laisser vivre librement, en dépit des diversités, contradictions, oppositions de l'être dans toute sa dynamique, sans négliger une vigilance bienveillante, mais non malveillante.
La nécessité de s'intéresser à la notion de liberté est très ancré en moi, parce j'ai moi-même était privé de cette liberté dans tous les domaines de vie humaine, en dépit de pouvoir les vivre, au point d'en être arrivé à devoir subir son existence et une inconsistance de vie à cause de comportements et d'attitudes de personnes qui m'ont empêcher d'aimer, de travailler, etc., de vivre simplement, que cela soit de la part des personnes directement ou par de tierces personnes, qui par leurs incessantes ingérences à vouloir décider du bon vouloir de mon existence, m'ont juste privé de ma liberté d'exister et de vivre en m'inscrivant dans une dynamique d'être mauvais en tout et pour tout, seule manière, d'ailleurs, pour ces personnes de s'affranchir de leurs attitudes souvent marquées d'aprioris, de préjugés, de bêtises et de cette incapacité à être vraies et à énoncer les choses avec justesse et vérité, m'obligeant à assumer leurs irresponsables comportements sournois et hypocrites, qui ont entravé le bon déroulement d'une vie, du quotidien, etc., au point d'en conclure qu'ils n'ont été, sont et seront toujours des barreaux de prison m'ayant empêcher de vivre librement, simplement, mais humainement (et ce n'est ni l'envie, ni les capacités et facultés qui m'en empêchaient) ! Alors libre ? Mais à quel prix de vie de sacrifice et d'injustice indépendant de soi généralement !
 

Écrit le 25 mars 2012 et Posté le 16 novembre 2014 (Complété et Modifié les 16, 17 et 18 juillet 2015).


Mr Franck Delaby




The Angry Man

samedi 15 novembre 2014

L'écriture et l'amour



Dans l'écriture comme en amour, on donne le meilleur de soi- même en toute authenticité, sincérité et spontanéité avec abandon. On ne s'impose aucune limite, sauf celle de ne jamais blesser ou nier l'autre dans sa personne et sa dignité.
L'écriture c'est l'art de manier les mots pour exprimer, de manière authentique et sincère, notre ressenti et nos émotions sur nous-même et le monde qui nous entoure.

L'amour c'est l'art d'exprimer  de manière authentique et sincère nos émotions, nos sentiments à l'autre.

En bref, l'écriture et l'amour sont un mouvement d'ouverture sur l'extérieur, ils nous permettent de nous exprimer, de nous extérioriser, de nous ouvrir à l'autre. C'est une projection de son moi profond vers l'extérieur, un lien qui nous unit aux autres et nous permet d'exister et d'être en vie, à l'image du cordon ombilical qui relie l'enfant à la mère durant la grossesse, lien unique et essentiel de son développement pré-natal et de sa survie.

Principes universels, l'écriture et l'amour se moquent des conventions, des frontières ou des barrières; le premier est l'expression de la pensée, le second est l'expression de l'être. Les deux tendent vers l'unité au travers de la  pluralité et la diversité et donnent sens, forme et vie aux choses et aux êtres.


Écrit le 24 mars 2012 et Posté le 15 novembre 2014.





La Rose




Une déclaration



Ce qui suit est une lettre adressée à une femme et qui prend la forme d'une déclaration.

  

A vous cette missive singulière mais oh ! combien particulière. Elle vous surprendra, vous étonnera, sous subjuguera ou vous stupéfiera peut-être. En attendant, bien que je n'ai pas l'étoffe d'un poète, encore moins d'un esthète, sachez que depuis peu, j'avais le désir profond de mettre par écrit ces quelques mots, qui dans ma tête se bousculaient, au point d'en perdre la raison. Il m'a fallu du temps avant de me décider à vous l'écrire, car je souhaitais ardemment y mettre la forme et le fond et par ces mots toucher votre vous profond. Bien mal m'en a pris, car a trop vouloir bien faire, la forme a pris le dessus sur le fond,  habillant ces mots d'un vide dénudé de tout sens. De plus, avant de noircir de ma plus belle plume la blanche candeur de cette feuille, l'hésitation et la peur m'interdirent et me transirent, par crainte  du jugement que pourrait susciter en vous le contenu de cette missive. Toutefois, sans chercher l'excellence ni l'extravagance et désemparé de mes peurs intrinsèques, le courage se saisit de moi et ma  main, guidée par mon esprit et ma pensée, me permit de vous esquisser sous des traits sincères et authentiques et en toute simplicité, les mots qui n'attendaient que d'accoucher sur cette page blanche, pour prendre forme et vie dans leur plus belle parure des sens et dés lors vous exprimer la quintessence de mes sentiments les plus nobles à votre égard. 

Par où ou quoi commencer, je ne sais trop ! Car mon esprit troublé par vous, vous cette femme charmante et séduisante, rend ma main si fébrile et malhabile, que les mots, bien que pointant du bout de ma plume, ont du mal à prendre place et forme dans cette missive. Je ne saurais mentir en disant que vous êtes l'une des rares à qui je fais une telle déclaration empreinte d'émotion sincère et authentique. Il y a bien longtemps que je n'avais pas ressenti une telle chose. Dans l'âpreté de la vie, la présence de votre personne et tout ce qui s'y dégage apportent un tant soi peu de douceur et de chaleur à l'image d'un oasis lieu de ressourcement pour le bédouin cheminant dans le désert. N'y voyez là qu'une métaphore, sans jeu de mots ou arrières pensées, dont le but est de vous dire combien en moi, vous avez ressuscité cette étincelle de vie ou fait resurgir cette source de vie. 
Je ne vous cache pas que je me surprend moi même à vous parler ainsi bien naturellement, alors que nous ne nous connaissons qu'à peine ! J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur, mais se sentir en vie, c'est vivre intensément et authentiquement chaque moment, chaque instant et savoir les exprimer. Voilà ! Les choses sont dites, en y mettant le temps et avec beaucoup d'hésitation, j'ai enfin pu exprimer avec mes propres mots et en toute sincérité mes sentiments les plus nobles à votre égard. 
Pour finir sur une petite note colorée et empreinte d'une petite pointe d'humour, je vous laisse le choix des mots, pour ne pas dire des armes, dans ce duel où nous savons depuis la nuit des temps que l'homme propose et la femme dispose. Je vous ai donc proposé voire exposé mes mots,  disposez en comme bon vous semble, comptant sur votre intelligence et discrétion pour que ceux-ci ne soient connus que de vous et de moi ! Et libre à vous d'y répondre ou non.


Bien à vous.

PS : ne considérez pas le vouvoiement comme de la condescendance, mais comme une forme de style.

Écrit le 27 avril 2012 et Posté le 15 novembre 2014.





La Rose Noire


vendredi 14 novembre 2014


Notre monde et son évolution


Quelques noms illustres


- Aristarque de Samos : Astronome grec, 310-230 avant JC. Précurseur de Copernic. Concepteur de l'idée de la rotation de la Terre sur elle même  et autour du soleil (principe repris sous le terme d'héliocentrisme par Copernic). Mise en place de mesure des distances relatives de la Terre au Soleil et à la Lune.

- Hipparque : Astronome grec du II° siècle. Il définit la division du cercle en 360°, de chaque degré en 60 minutes et de chaque minute en 60 secondes. IL divisa le diamètre en 120 parties.

- Ptolémée : Astronome, mathématicien et géographe grec, 90-168 après JC. Définit le principe géocentrique comme quoi la Terre (fixe) serait le centre du monde (univers) autour de laquelle graviteraient les astres en mouvement sur eux même. Concepteur de l'astrolabe.

- Hypatie : Philosophe et mathématicienne grecque, 370-415 après JC. Enseigna en Égypte à Alexandrie où elle avait sa propre école. Elle entreprit des recherches sur l'agencement de notre système planétaire et élabora la théorie du mouvement elliptique des planètes dont la Terre (confirmé par Kepler au XVII° siècle). Elle fut massacrée et lapidée par la foule. (voir le film AGORA de 2009).

- Oresme : Philosophe, économiste et savant français, 1320-1382. Évêque de Lisieux en 1377, il envisagea dans un traité de géométrie et de cosmographie, intitulé "De Coelo et mundo", la possibilité de la rotation de la Terre autour de son axe.

- Copernic : Astronome polonais, 1473-1543. Insuffisamment convaincu du système de Ptolémée, il élabora une nouvelle théorie des mouvements planétaires en passant du géocentrisme à l'héliocentrisme (double mouvement des planètes sur elles-mêmes et autour du soleil). Sa théorie, exposée dans "De revolutionibus orbium coelestium libri sex", fut à l'origine de la révolution scientifique du XVII° siècle. Sa théorie, faute de preuves, fut confirmée plus tard par Kepler et Galilée. Néanmoins, comme ses prédécesseurs, l’Église condamna les idées coperniciennes car contraire aux Écritures et le Pape Paul V, sous la pression d'un mouvement d'opposition, le fit en 1616.

- Galilée (Galilei) : Mathématicien, physicien et astronome italien, 1564-1642. Soutenait les idées coperniciennes et fut condamné par le tribunal de l'Inquisition qui le fit abjurer. Il se serait tout de même écrié : " Eppur', si mueve !" ("Et pourtant, elle se meut !"). Il réalisa l'un des premiers microscopes et la première lunette d'approche ou astronomique en 1609 qui lui permit d'observer les planètes comme les satellites de Saturne.

- Kepler : Astronome allemand, 1571-1630. Partisan convaincu des idées coperniciennes (héliocentrisme), il élabora 3 lois, dites lois de Kepler, concernant le mouvement des planètes autour du Soleil. La première est la loi du mouvement elliptique : chaque planète décrit dans le sens direct une ellipse dont le Soleil est un foyer (1605), la deuxième est la loi des aires : les aires balayées par le rayon vecteur allant du centre du Soleil au centre de la planète sont proportionnelles au temps employé à les décrire, la troisième est la loi selon laquelle les carrés des temps des révolutions sidérales des planètes sont proportionnels aux cubes des grands axes de leurs orbites (1618). Lois qui joueront un rôle important dans l'élaboration de la synthèse newtonienne.

- Newton : Mathématicien, physicien, astronome et penseur anglais, 1642-1727. A découvert le principe de l'attraction universelle en voyant tomber une pomme à ses pieds. Il aurait imaginé étendre l'attraction terrestre jusqu'à la Lune, puis au Soleil et aux planètes, et son calcul lui permit de retrouver les lois de Kepler. Il élabora la théorie de la composition de la lumière blanche et inventa le disque dit de Newton comportant les couleurs du spectre solaire et démontrant empiriquement la composition de la lumière blanche. Il est un atomisme comme Galilée (doctrine philosophique des Grecs comme Démocrite, Épicure, Lucrèce, qui considère l'univers comme formé d'atomes associés en combinaisons fortuites. NB : l'atomisme serait un matérialisme mécaniste.).




Quelques termes


- excentrique : hors du centre.

- épicycle : astronomie --> petit cercle décrit par un astre, tandis que le centre de ce cercle décrit lui même un autre cercle.

- géocentrisme : théorie faisant de la Terre le centre de l'univers.

- héliocentrisme : théorie copernicienne du double mouvement des planètes sur elles-mêmes et autour du Soleil.

- elliptique : principe de mouvement des planètes autour du Soleil en forme d'ellipse.


Filmographies

- Agora (film romancé dramatique d'Hipatie).

- Contact (film américain avec Jodie Foster).


Constatation

En se référant à ces quelques éléments, on s'aperçoit de 2 choses :


1°) La connaissance des choses et leur compréhension n'est en rien lié au niveau d'évolution des civilisations au sens matériellement du terme, du mode de vie et des conditions de vie, de l'époque mais bien à un principe universel selon lequel chacun a en soi une connaissance première des choses implicite et innée. Chaque point qui constitue notre univers, contient cet univers. Chaque personne qui constitue l'humanité, contient cette humanité. Ainsi une personne de l'époque des Grecs, qui ont beaucoup contribué dans la connaissance des choses actuelles, n'est pas si différente d'une personne d'aujourd’hui. Les choses qui les éloignent sont l'époque, le niveau technologique, les mentalités, les modes de vie et de pensée etc., bref la forme, mais dans le fond ce sont 2 personnes qui sont régies par les mêmes principes universels supérieurs à ce qui diligente leur vie de tous les jours (la forme) et qui, en dépit de la distance de temps, les rendent proches.


2°) Malgré l'effort permanent et récurrent à comprendre le monde (univers) qui nous entoure et nous englobe, force est de constater, sans pointer du doigt qui que cela soi ou quoi que cela soit, que notre humanité est très en retard dans son évolution parce qu'il a fallu, faut et faudra du temps pour apporter à l'humanité l'essence même des choses et accepter certaines principes universels régissant son univers, au risque de bousculer ce qui existe déjà et qui fait barrage voire obstacle à cette évolution. Toutefois, comme nous l'a démontré l'histoire, cette évolution se fait tout de même grâce à des personnes qui ont eu, ont et auront le courage de se poser en esprit critique, curieux et ouvert; mais au prix de combien de souffrances, de refus, de mépris et de gâchis tant humainement que de temps.

En attendant, il en va de notre survie et de la pérennité de notre humanité. L'essentiel n'est pas d'être technologiquement très abouti, même si cela est nécessaire et dans l'ordre des choses, mais d'être assez ouvert d'esprit pour ne pas cesser d'élargir notre champ des connaissances pour poursuivre cette évolution, au risque de se voir absorber par notre propre ignorance et par voie de conséquence d'aller à notre perte.


Les questions

- La science et les religions sont elles compatibles ?


La réponse, sans rentrer dans les détails, est oui tant que le religieux n'est pas fanatisé et qu'il n'hésite pas à reconnaître ces principes universels, même si cela doit remettre en cause certains de ses fondements qui, pour certains, ne l'oublions pas, sont plus d'origine humaine que divine, contrairement à ce que l'on peut dire. De plus cela dénoterait une forme d'honnêteté intellectuelle, sans remettre en cause les principes de base du religieux. Certains religieux, n'ont-ils pas défendus les théories de Copernic et par voie de conséquence ceux ou celles qui l'ont précédé. Quoiqu'il en soit, l'histoire et l'évolution des techniques leur ont donné raison. Ce qui m'amène à dire que rien ne sert de désespérer, car on ne peut éviter l'inéluctable, même si l'expérience nous démontre que l'opposition farouche de certaines personnes, de systèmes de pensée, etc., au nom de principes réfutables au demeurant, peuvent repousser et retarder cette évolution.


- Que serait notre humanité actuelle si nos prédécesseurs avaient eu l'intelligence d'esprit de laisser le champ libre à ces esprits critiques et ouverts ?


Peut-être que l'époque dans laquelle nous vivons serait bien différente, puisque les connaissances acquises en des temps très reculés, n'étant pas  entravées, auraient permises l'acquisition de nouveaux savoirs et l'élaboration d'une technologie beaucoup plus évoluée que celle que nous connaissons aujourd'hui. Peut-être pourrions nous considérer qu'à cette heure nous serions en mesure de voyager dans l'espace et d'y vivre.


Écrit le 02 février 2012 et Posté le 14 novembre 2014.






Le Soleil